Pour ce générique fictif, le travail d’image a débuté par la transformation de photographies de statues, retravaillées et réinterprétées à l’aide d’outils d’intelligence artificielle. En partant de ces fragments de matière figée, l’IA a permis d’ouvrir des pistes visuelles inattendues, en générant des textures, des morphologies et des ambiances qui échappent au simple réalisme. Ce processus offre une relecture contemporaine des formes classiques, en jouant sur la frontière entre patrimoine et imaginaire numérique.
L’animation a ensuite été enrichie dans After Effects à travers une sélection d’effets visuels qui façonnent l’identité graphique du projet. Le pixel sorting a été utilisé pour créer des distorsions dynamiques et fragmenter l’image, tandis que des effets de flash rythmés viennent ponctuer le montage, renforçant la tension visuelle. La double exposition, quant à elle, superpose différentes couches d’images, créant des échos graphiques entre les statues, les textures et les ambiances lumineuses.
La bande-son a été conçue sur Ableton, en explorant des textures sonores brutes et percussives. Le choix s’est porté sur des sons distordus, coupés net, souvent secs, qui installent une tension minimale et accentuent la brutalité esthétique des images. Ce travail sonore vient soutenir la cadence du montage tout en donnant une dimension physique et organique à l’ensemble, créant un équilibre entre abstraction visuelle et impact auditif.